Les dessous de la cosmétique bio

Anti-rides, régénérant, anti-oxydants… la cosmétique anti-âge fait son entrée dans la sphère bio et écologique. Présent naturellement dans divers tissus du corps, comme la peau, le cartilage, l’acide hyaluronique est utilisé en médecine esthétique pour combler les rides ou en remplacement du collagène. Il peut être certifié bio à condition que son mode d’obtention appartienne à la liste de ceux autorisés par les cahiers des charges bio. Pour exemple, la marque Patyka tait fermenter la bactérie lactique Bacillus Subtilisas dans un milieu standardisé de glucose et de peptides provenant de blé biologique. Lorsqu’elle a atteint la taille adéquate, cette bactérie est changée d’environnement et réagit en synthétisant une coque d’acide hyaluronique. L’ajout de bioéthanol – issu de la betterave à sucre bio – permet d’obtenir une poudre incorporée dans la crème anti-ride. Rien à voir avec l’acide hyaluronique obtenu par voie chimique ou via des bactéries génétiquement modifiées ! Peut-on en conclure que la cosmétique biologique répond aux mêmes sirènes que son homologue en conventionnel ”Sur le marché du bio, il y a comme un, frein envers la cosmétique anti-âge“, analyse Samuel Gaborit, à la tête de Nature et Stratégie. “Un élixir de jouvence doit faire rêver. Or, pour l’heure, seules une poignée de marques très grand public détiennent ce pouvoir de séduction“.
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Avec les mouvements de démocratie en Tunisie, Égypte et maintenant en Libye, les prix du pétrole vont encore grimper. L’approvisionnement est perturbée et les stocks baissent, dans ces conditions le prix du baril n’est pas prêt de fléchir surtout que l’esprit de révolte se propage aussi au Bahreïn, autre pays producteur de l’or noir. Un vent de révolte souffle sur l’Afrique, souhaitons que la France emboite cette dynamique citoyenne pour instaurer plus écocitoyenneté.




