(Dossier) Plantes dépolluantes ou médicinales, tout est dans la nature !

Dans A LA UNE, Dossiers, Plantes par le 17 octobre 20221 Commentaire
La forêt, le poumon terrestre

La plante est un organisme vivant qui, comme le reste des organismes vivants, doit répondre à certaines pratiques pour pouvoir se développer, grandir et prospérer. Ces pratiques sont, en général, la photosynthèse, la transpiration et la respiration. La plante est constituée de deux parties. Une partie aériennes avec les branches, les feuilles, voire des fleurs ou des fruits. L’autre partie est souterraine, composée essentiellement de racines afin de puiser les éléments nécessaires à sa survie présents dans la terre (eau et minéraux). Toutes ces actions combinées offrent aux plantes, la capacité extraordinaire de dépolluer l’air ! Explications…

Les plantes aux vertus dépolluantes

Certaines plantes ont développé des caractéristiques spéciales, celles de la dépollution. En effet, de nombreuses plantes ont des capacités à dépolluer l’air ambiant d’une pièce par exemple, mais chaque plante n’est pas à utiliser n’importe où dans la maison. Certaines plantes peuvent ainsi réduire la concentration d’ammoniac, de benzène, dans l’air de votre maison !

Voici quelques exemples à retenir :  l’Aloe Vera ou la Crassula vous protège contre les ondes électromagnétiques, la plante araignée contre de nombreux polluants domestiques, le palmier d’Areca élimine le xylène dans l’air de votre maison, le chrysantheme élimine le monoxyde de carbone

Les plantes dépolluantes sont encore un exemple parmi tant d’autres de l’importance de la biodiversité. Préservons-là !

Retrouvez tous les conseils d’utilisation des plantes dépolluantes >>

Vous pouvez aussi regarder la conférence TED sur les plantes dépolluantes, elle met en relief le pouvoir extraordinaire des plantes !

La transpiration chez les plantes

La transpiration, consiste en l’évaporation de l’eau contenue dans la plante, par les feuilles. La plante va alors de nouveau puiser de l’eau grâce à ses racines, profondément ancrées dans le sol pour aller chercher eau et minéraux, indispensables à sa survie.
Cette transpiration active la circulation de la sève dans la plante. Ces déperditions hydriques sont contrôlées par des stomates, sortes de petits orifices qui peuvent s’ouvrir ou se fermer pour gérer la quantité d’échange gazeux avec l’air.

Stomate végétale
Stomate végétale grossi X1000

La transpiration est source d’évaporation importante, malgré la taille insignifiante de ces stomates. On estime en effet qu’un pommier lors d’une journée chaude peut transpirer jusqu’à 150 litres d’eau. Un hectare de prairie peut lui transpirer jusqu’à 1 200 000 litres d’eau en 6 mois.

La photosynthèse et la respiration d’une plante

La photosynthèse est l’action pendant laquelle une plante va capter du dioxyde de carbone (CO2) et de la lumière, au travers de ses feuilles, pour produire de la matière organique. Pour que ce processus se fasse, la plante a besoin d’eau ainsi que de minéraux qu’elle puise dans la terre par ses racines. De ce processus résulte la production d’oxygène (O2), cette molécule si importante à la vie sur terre. C’est pourquoi nous parlons de poumons de la terre concernant les grandes forêts équatoriales. Lorsque la lumière du soleil disparaît, la nuit donc, la plante à une réaction inverse à la photosynthèse.

Lorsque les forêts brûlent, comme ca a été le cas en 2019 en Amazonie, tout le CO2 emmagasiné est libéré dans l’atmosphère et contribue a augmenter l’effet de serre.

En savoir plus que les gaz à effet de serre >>
La photosynthèse grâce aux feuilles
La photosynthèse grâce aux feuilles

En effet, dans l’obscurité la plante va dégager du dioxyde de carbone (CO2). En 24h, une plante dégage d’avantage de dioxygène (O2) que de dioxyde de carbone (CO2) permettant ainsi de produire l’oxygène nécessaire à toute forme de vie. A l’échelle de la planète, les plus gros producteurs de dioxygène sont les algues et le plancton, suivis de très près par les forêts. On estime qu’en une année, les végétaux assimilent plus de 100 milliards de tonnes de carbone en biomasse ! Il faut donc arrêter de couper nos belles forêts, grâce à qui on respire et on vit.

ajoutez cet article a votre liste de favoris
A propos de cet auteur...
Passionnée des arts graphiques, de la mode et des dernières tendances, j'ai longtemps travaillé pour des groupes de presse dans la Santé. Mes longues années passées au sein d'un hebdomadaire ou d'une régie pub, m'ont donné l'envie de poursuivre l'écriture à titre personnel pour le blog ActeurDurable.org qui fait un excellent travail de sensibilisation pour un monde plus éco responsable !

Répondre à “(Dossier) Plantes dépolluantes ou médicinales, tout est dans la nature !”

Trackbacks / Rétroliens

  1. Plantes dépolluantes, une solution écologique aux polluants domestiques