Les États-Unis reviennent dans l’Accord de Paris (Brève)

Dans Finances & Economie par le 22 janvier 2021Commentaires fermés sur Les États-Unis reviennent dans l’Accord de Paris (Brève)

Joe Biden a officiellement investi la maison blanche ce mercredi 20 janvier. Durant sa campagne, il avait annoncé vouloir que les États-Unis réintègrent l’Accord de Paris au plus vite. Promesse tenue, puisque le jour de son investiture il a déjà signé ce décret. Selon nos confrères de LCI, il aurait déclaré “Nous allons combattre le changement climatique comme nous ne l’avons jamais fait jusqu’ici“.

Le 20 février prochain, les États-Unis reviendront donc à la table des négociations internationales sur le climat. L’Accord de Paris prévoit en effet que les États signataires rehaussent leur contribution nationale d’ici la prochaine COP prévue en novembre 2021. Les USA vont donc devoir commencer par faire un gros chèque et afficher leur volonté de répondre aux nouveaux objectifs climatiques ambitieux qui se profilent.

Une équipe de chic ou de broc ?

Comme Joe Biden l’avait annoncé pendant sa campagne, il a nommé Gina McCarthy, l’administratrice de l’Agence de protection de l’environnement d’Obama, pour diriger le nouveau bureau de la politique sur le climat de la Maison blanche. Le président Biden a également nommé David Hayes, ex-secrétaire adjoint de l’intérieur dans les administrations Obama et Clinton, au poste d’assistant spécial du président pour la politique climatique. Quant à l’ancien secrétaire d’État John Kerry, il sera envoyé international pour le climat.

Gina McCarthy
Gina McCarthy est devenue présidente et chef de la direction de NRDC en janvier 2020, à la tête de plus de 700 avocats, scientifiques, défenseurs et experts en politiques qui font du NRDC l’une des organisations d’action environnementale les plus efficaces du pays. McCarthy est l’un des principaux défenseurs des stratégies intelligentes et efficaces de protection de la santé publique et de l’environnement depuis plus de 30 ans.

Parmi les décrets signés le premier jour de son investiture, on retrouve un texte qui annule l’autorisation (donnée par l’ancien locataire de la maison blanche) au projet d’oléoduc Keystone XL, une promesse clé de la campagne de Joe Biden. Le nouveau président est attendu sur de nombreux autres dossiers : il pourrait supprimer les subventions aux énergies fossiles à l’étranger et pousser les autres pays du G20, dont la Chine, à faire de même.

À ce sujet, la Fondation européenne sur le climat rappelle que de 2010 à 2019, la Banque américaine d’import-export (Exim Bank) a consacré plus de 90 % de son financement aux énergies fossiles dans ses projets énergétiques à l’étranger.

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