Le développement durable au coeur des projets du Futuroscope (brève)
En 1987, René Monory fondait le premier parc d’attractions en France. Alors président du Conseil Général de la Vienne, il imagine le concept Futuroscope : un site tourné vers le futur sur lequel coexisteraient une aire de loisirs, une zone d’activité économique et une aire de formation, pour relancer l’esprit d’entreprise du département. Presque 25 ans après la réussite est là, le parc continue d’attirer les foules (presque 2 millions de visiteurs en 2018) et se tourne vers une gestion du site plus éco-responsable. Déjà certifié ISO 50001, le parc veut en faire plus !
Réduire de 20% la consommation d’énergie du parc
Après avoir obtenu, le 18 janvier 2019, la certification internationale environnementale ISO 50001 pour la gestion de sa consommation d’énergie, notamment électrique, le Futuroscope annonce vouloir être encore plus écolo d’ici à 2024. Des panneaux photovoltaïques et des bornes de recharge pour les véhicules électriques et hybrides vont être installés. Autre volonté, encore plus ambitieuse, valoriser 100% des déchets du parc d’ici à 2020. Par ailleurs, les 1.200 tonnes de déchets annuels seront retraités sur place, dans un centre de tri en interne, avant 2021.
Réduire de 20% la consommation électrique en 5 ans
Enfin, à terme, le Futuroscope envisage aussi la construction d’un centre de traitement des ses eaux usées sur site.
Le parc abrite plus de 40 bâtiments et consomme 15.000 MW/H. Et les attractions sont très énergivores. Exemple avec “La Vienne Dynamique”, elle a besoin à elle seule de 802MW/H pour fonctionner, soit 5% de l’énergie nécessaire au fonctionnement de l’ensemble du parc.
Le challenge lancé par le Futuroscope est énorme. Il consacre 5% de son budget par an au développement durable, soit 2 millions d’euros.
Une question d’image avant tout ? Pas sûr du tout. Au final même si les investissements sont importants, les économies d’énergie, d’eau et de recyclage les rendront rentable à terme. En tous les cas saluons ces initiatives qui rejoignent celles du Parc Zoologique de Beauval qui avait investi dans la fabrication d’une usine de méthanisation.
Remerciement à Fabrice Dubault – France 3
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